The circle, film satirique sur le monde de l’ultra-connectivité

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The circle, est un film qui pourrait se résumer par le fameux : « Big brother is watching you ». Sauf que ce n’est pas l’État qui est mis directement en cause, mais une firme qui vous semblera très familière.

The circle réalisé par James Ponsoldt vient de sortir cette semaine sur nos écrans et est l’adaptation du best-seller « Le cercle » écrit par Dave Eggers et publié en 2013.

The circle, affiche française
The circle, affiche française

The circle, entreprise dont la devise est :« Savoir c’est bien, tout savoir c’est mieux ! »

Les Etats-Unis, dans un futur proche. Mae (Emma Watson) est engagée chez The Circle, le groupe de nouvelles technologies et de médias sociaux le plus puissant au monde. Pour elle, c’est une opportunité en or ! Tandis qu’elle prend de plus en plus de responsabilités, le fondateur de l’entreprise, Eamon Bailey (Tom Hanks), l’encourage à participer à une expérience révolutionnaire qui bouscule les limites de la vie privée, de l’éthique et des libertés individuelles. Désormais, les choix que fait Mae dans le cadre de cette expérience impactent l’avenir de ses amis, de ses proches et de l’humanité tout entière…

 

 

The circle nous montre une entreprise qui nous est familière par plusieurs aspects. Tout d’abord par son siège :

The circle, siège de l'entreprise dans le film du même nom
The circle

On ne pourra s’empêcher d’y voir une ressemblance avec le nouveau siège d’Apple :

Apple campus, le nouveau siège de la célèbre marque
Apple campus

Pour le reste, Tom Hanks, qui incarne le patron de cette entreprise (secte ?), ressemble à s’y méprendre à un personnage aussi charismatique que Steve Jobs ou son remplaçant Tim Cooks. Quant à la stratégie de l’ultra-connectivité dénoncée dans ce film, c’est un condensé de ce que pourraient faire (font déjà ?) principalement Google et Facebook, sans pour autant oublier Apple et Amazon. Bref les fameux géants du web que l’on nomme par l’acronyme GAFA.

 

The circle (dont la fin est différente du roman) est une bonne réflexion sur le danger de cette ultra-connectivité en devenir (par le biais de la technologie et des réseaux sociaux) et de l’aliénation de la population (complètement conquise et buvant les paroles des gourous de l’internet) qui est prête à tout accepter grâce à des prétextes sécuritaires, d’entraide et de transparence faisant croire à l’avènement d’une réelle démocratie. Tout est numérisé et analysé et l’individu a une vie privée….de tout. Mais n’est-ce pas déjà trop tard ?

À voir.

Pour en savoir plus : The circle

 

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